Communiqués de presse
Le gouvernement fédéral s'attèle en ce moment à un ajustement budgétaire afin de respecter la trajectoire européenne à laquelle il s’est soumis. Au total, c'est 1,2 milliard d'euros d'efforts supplémentaires qui est annoncé. Pour tendre à l’équilibre budgétaire, le choix effectué par Michel Ier est presque univoque : réduire toujours plus les dépenses publiques et sociales.
L’une des conséquences directes de ce choix est que l'évolution des recettes de l'Etat est en dessous des prévisions. En effet, en excluant des milliers de gens du droit aux allocations de chômage ou d'insertion, en amputant l’allocation complémentaire pour les travailleuses et travailleurs contraints au temps partiels, en limitant drastiquement l'évolution des salaires, en imposant un saut d’index, en diminuant l’emploi public, ce gouvernement nous entraîne dans un cercle vicieux infernal.
Réduire le pouvoir d'achat de la population et annoncer d’autres régressions sociales, provoquent en effet une perte de confiance dans l’avenir, qui déprime la consommation (comme vient même de le dénoncer la Fédération du commerce et des services, COMEOS), plombe les perspectives d’investissement et donc d’emploi et… in fine génère de moindres rentrées fiscales !
L’exemple de la sécurité sociale est, à ce titre, le plus frappant : le dérapage budgétaire récemment enregistré pour 2015 est davantage le fait de la diminution des recettes attendues (-651 millions d’euros) que de l’augmentation des dépenses (+314 millions d’euros).
Pourtant, quelle sera la solution apportée par le gouvernement fédéral ? Rendre encore plus difficile l'accès aux allocations sociales et aux prépensions, exclure davantage de chômeurs, diminuer plus encore l’emploi public, faire payer davantage les malades... et donc renforcer ce cercle vicieux de la stagnation économique provoquée par l’austérité !
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Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles cherche-t-il à enfoncer encore un peu plus les établissements qui accueillent les élèves les plus défavorisés ? Le MOC s’interroge en tout cas sur la volonté de la ministre de l’Éducation, Joëlle Milquet, de couper de manière conséquente dans les budgets de l’encadrement différencié (anciennement appelé enseignement à discrimination positive).
Dans la présentation de son budget, la ministre liste en effet, parmi les « mesures positives prises en enseignement », le fait que la totalité des moyens complémentaires alloués aux écoles qui scolarisent les 25% des élèves les plus précarisés cesseront d’exister à partir de la rentrée 2015, au profit de l’engagement de 350 enseignants ou conseillers pédagogiques pour toutes les écoles.
Le problème est que ces mêmes enseignants et conseillers pédagogiques ne seront donc pas forcément affectés dans les écoles qui bénéficient de l’encadrement différencié.
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Comme trop souvent, la Commission européenne travaille en catimini. Dans le plus grand secret. Comme si elle avait définitivement quelque chose à cacher.
C’est assurément le cas avec le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), accord commercial en passe d’être conclu entre l’Union européenne et le Canada. Les négociations ont en effet quasiment abouti et devraient se conclure officiellement le 25 septembre prochain lors d’un sommet réunissant les différentes parties.
Mais de qui la Commission européenne se moque-‐t-‐elle ? Alors qu’elle a reçu près de 150.000 réponses (un record absolu !) à la consultation publique qu’elle a menée sur le mécanisme de règlement des différends entre investisseurs-‐États (ISDS, en anglais) elle n’hésite pas à entériner sans débats le même type de mécanisme dans un accord commercial avec le Canada. Un accord dont les contours risquent fort de préfigurer celui en cours de négociation entre l’Union européenne et les États-‐Unis (TTIP1).
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Depuis quelques jours, c’est à nouveau l’embrasement au Proche-Orient entre Israël et la Palestine. Dans l’horreur de la guerre et des massacres, il n’y a pas de comparaison possible. L’enlèvement et l’assassinat de trois Israéliens sont tout aussi insoutenables que les représailles à l’encontre du jeune Palestinien, lynché la semaine dernière.
L’histoire l’a démontré suffisamment : la guerre n’a jamais rien résolu et elle ne résoudra rien. Le salut passera inexorablement par le droit international et, surtout, par son respect. Or, depuis des décennies, Israël le bafoue allégrement. Sa politique de colonisation des territoires palestiniens est illégale, tout comme le Mur construit par le gouvernement israélien dans ces mêmes territoires. Et malgré tout, Israël continue à bénéficier des bonnes grâces des chancelleries occidentales.
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Le MOC par l’intermédiaire de sa coordination des organisations représentatives des aînés, réagit à l’intervention de Luc Coene, Gouverneur de la BNB, concernant les pensions et l’assainissement budgétaire lors de la présentation des projections économiques de Printemps.
La Banque Nationale confirmant les 14 milliards d’euros d’économies à réaliser d’ici 2017, a fait référence à un article de sa revue économique qui reprend un classement de l’OCDE pour la Belgique établissant les types de mesures d’assainissement budgétaire en fonction de leur impact sur la croissance économique. Selon ce classement ce sont les coupes budgétaires dans les pensions qui auraient le moins de répercussion négative à court terme et même un impact très favorable à long terme pour la croissance économique.
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